La 28e Conférence des Parties (COP 28), qui s’est déroulée à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre, a mis en lumière les efforts des territoires et des collectivités dans l’adaptation au changement climatique. Le Cerema (établissement public relevant du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires), acteur clé dans ce domaine, y a présenté trois projets innovants. On vous emmène faire un petit tour d’horizon dans cette nouvelle revue de presse.

Ecologie en milieu urbain

Le premier, SESAME, est un outil destiné à la sélection des espèces végétales en milieu urbain, adaptées aux différentes conditions climatiques et écologiques. Le projet transméditerranéen RE-MED se concentre sur le recyclage des matériaux du BTP, tandis que l’EICPAD vise l’aménagement durable des territoires francophones. Ces initiatives s’inscrivent dans une démarche globale d’échange de connaissances et de bonnes pratiques pour faire face aux défis climatiques.

L’Arbre, un acteur clé dans l’adaptation urbaine

Le projet SESAME, exposé sur le stand de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) par Franck Charmaison du Cerema, illustre parfaitement l’importance de la biodiversité végétale en milieu urbain. Cet outil permet de déterminer quelles espèces d’arbres et d’arbustes sont les plus adaptées à un environnement urbain spécifique, en prenant en compte les défis posés par le changement climatique. L’outil, qui a débuté à Metz, s’est étendu à d’autres régions françaises, prenant en compte les particularités locales pour optimiser les bienfaits écologiques des espaces verts urbains.

Exemples concrets d’adaptation en France

Le Collège innovant de Bretenoux: inauguré mi-novembre, ce collège à énergie positive dans le Lot est un exemple frappant de l’engagement des collectivités locales en faveur de la durabilité. Avec un investissement de 18 millions d’euros, le département a créé un espace éducatif qui produit plus d’énergie qu’il n’en consomme, grâce à ses 1 200 m² de panneaux photovoltaïques. Le collège, équipé pour la récupération d’eau de pluie et la géothermie, représente une étape importante vers une collectivité décarbonée.

La jardinière écologique de Poralu Marine*: cette innovation combine esthétique et durabilité. La jardinière autonome de Poralu Marine, avec sa réserve d’eau de 200 litres, est conçue pour répondre aux défis du changement climatique. Elle récupère les eaux de pluie, réduisant ainsi la consommation d’eau potable et permettant de faire face aux restrictions d’eau pendant les sécheresses. Son système d’arrosage automatique, alimenté par un kit solaire, est un exemple de solution écologique et économique pour l’aménagement urbain.

Ces exemples montrent comment les territoires et les collectivités territoriales s’adaptent activement au changement climatique en France. L’innovation et la collaboration sont au cœur de ces initiatives, qui servent de modèles pour une transition écologique réussie au niveau local et mondial.

Avez-vous pu observer des adaptations de ce type dans votre commune ? N’hésitez pas à partager votre expérience dans les commentaires !

Poralu Marine : entreprise de renommée mondiale spécialisée dans les marinas et située dans l’Ain.

 

Julia Rodriguez