Nos organes ne vieillissent pas tous à la même vitesse avec des conséquences directes sur la santé. Des chercheurs de l’Université de Stanford sont parvenus à déterminer, à partir de simples analyses de sang, l’âge biologique d’une dizaine d’organes majeurs (cœur, poumon, cerveau…). Ils ont identifié, dans un premier temps, 893 protéines liées à leur vieillissement. Puis, ils ont mis au point un algorithme capable de deviner l’âge de l’organe en fonction du niveau de ces protéines dans le sang, révèle la revue Nature. Ils ont ensuite testé cet algorithme sur 5 676 patients. Conclusion, 20 % présentaient un vieillissement fortement accéléré dans un organe et 1,7 % dans plusieurs organes. Chez ces patients, le risque de mortalité était entre 20 et 50 % plus élevé avec un risque de maladie accru, ont estimé les chercheurs qui souhaiteraient maintenant tester leur méthode de diagnostic sur une plus grande cohorte.

 

Sophie Lupin