Phénomène complexe, le sommeil était jusqu’à présent défini comme une période durant laquelle le corps et l’esprit sont en repos, comme déconnectés du monde. Cependant, une étude de l’Inserm parue dans la revue Nature Neuroscience, pourrait remettre en question cette définition.

Le sommeil

Elle révèle que le sommeil ne nous isole pas complètement de notre environnement. Des dormeurs, sans troubles particuliers, sont capables de capter des informations verbales transmises par une voix humaine et d’y répondre par des contractions des muscles du visage, de manière intermittente à presque tous les stades du sommeil : « comme si des fenêtres de connexion avec le monde extérieur s’ouvraient temporairement à cette occasion », indique l’équipe scientifique. Les recherches se poursuivent pour savoir si l’exploitation de ces « fenêtres d’ouverture » permettront de mieux comprendre le fonctionnement de l’activité mentale pendant le sommeil.

Sophie Lupin