La 3ème édition de l’Observatoire du transfert de technologie en Santé, lancée par France Biotech et KPMG avec le soutien de l’Agence de l’Innovation Santé et de Bpifrance, révèle une augmentation des accords de licences dans le domaine de la santé. En-effet, ces deux dernières années ont vu la signature de 249 accords, marquant une légère hausse par rapport à 2020. On vous en parle dans notre nouvelle revue de presse.

Cette tendance positive montre une structuration croissante des négociations entre le secteur public et les entreprises privées, soulignant l’importance de ces partenariats dans la valorisation de l’innovation et la préservation de la souveraineté sanitaire de la France.

Défis et optimisations dans le processus de négociation

L’étude met en lumière des améliorations significatives dans la qualité des interactions et le niveau de professionnalisation des parties prenantes. Les termes de négociation sont devenus plus systématiques, avec la quasi-totalité des Offices de Transfert de Technologie (OTT) fournissant des « Term-sheets » clairs (feuille de termes et conditions matérielles d’un accord commercial potentiel ), et une grande majorité des PME soumettant un plan d’affaires détaillé. Cependant, les délais de négociation restent un enjeu, avec une durée moyenne de 8 mois pour les PME, suggérant la nécessité d’une optimisation plus poussée.

Ce rapport illustre donc à la fois les progrès accomplis et les obstacles persistants dans le domaine du transfert de technologie en santé. L’amélioration continue du partage d’information et l’efficacité des échanges sont cruciales pour lever les barrières existantes et favoriser le développement de thérapies innovantes. Ces efforts s’inscrivent dans un contexte plus large de renforcement de l’écosystème d’innovation en santé en France, avec la création de pôles universitaires d’innovation et de portails comme « France Health Tech Transfer », visant à faciliter et à accélérer les collaborations fructueuses dans le secteur.

Julia Rodriguez