Le cancer est devenu l’une des principales causes de décès dans le monde. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le cancer a été responsable de près d’un décès sur six en 2020. Le nombre de nouveaux cas de cancer devrait augmenter de près de 77 % au cours des 25 prochaines années, passant d’environ 20 millions en 2022 à plus de 35 millions en 2050. Les nanoparticules offrent de nouvelles perspectives intéressantes, on vous en parle dans notre nouvelle revue de presse.

Les traitements conventionnels contre le cancer

Les traitements conventionnels contre le cancer, tels que la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie, présentent souvent des inconvénients majeurs. Outre les effets secondaires indésirables, ils peuvent être inefficaces dans certains cas et entraîner le développement de résistances tumorales. Le traitement du cancer dépendra du type de cancer et de son stade d’évolution. La chimiothérapie reste l’une des techniques les plus courantes mais peut entraîner la perte des cheveux, de l’anémie, des nausées, etc.

Les nanoparticules : des particules infimes au service de la santé

Face à ces défis, les nanoparticules offrent de nouvelles possibilités dans le traitement du cancer. Ces particules extrêmement petites, moins d’un millionième de centimètre, peuvent être conçues pour cibler spécifiquement les cellules cancéreuses tout en épargnant les tissus sains, minimisant ainsi les effets secondaires indésirables. Cette technologie de pointe pourrait bientôt devenir incontournable dans la lutte contre le cancer.

Exemples de projets prometteurs

En France, plusieurs projets portant sur les nanoparticules semblent très prometteurs. Par exemple, la start-up française Nanobiotix a développé des nanoparticules d’Hafnium pour améliorer l’efficacité de la radiothérapie. Ces nanoparticules sont conçues pour être injectées directement dans la tumeur, où elles absorbent les radiations et délivrent des dommages aux cellules cancéreuses, tout en préservant les tissus sains. Les essais cliniques montrent des résultats prometteurs, avec une augmentation potentielle du taux de guérison du cancer.

Parallèlement, d’autres recherches en France explorent l’utilisation de nanoparticules d’or dans le traitement du cancer. Ces nanoparticules peuvent être conçues pour cibler spécifiquement les cellules cancéreuses et les détruire en générant de la chaleur lorsqu’elles sont exposées à une rayonnement lumineux spécifique. Bien que ces traitements ne soient pas encore utilisés en clinique, les progrès réalisés dans la dispersion des nanoparticules dans la circulation sanguine ouvrent la voie à de nouvelles approches thérapeutiques.

Julia Rodriguez